—    Edito de votre curé    –

Le temps de carême permet d’unifier nos vies tiraillées entre ce qui nous meurtri et ce qui nous rassérène, entre le péché qui nous blesse et Dieu qui nous sauve.

Du 1er au 10 février dernier, quelques médias signalaient qu’en France 9 églises et 2 calvaires étaient gravement vandalisés. Dans le même temps, le Ministère de l’Intérieur rapportait ses statistiques 2018 signalant 1063 faits antichrétiens. L’Observatoire de la christianophobie a détaillé ce chiffre : 316 actes graves d’agressions physiques ou de dégradation de bâtiments chrétiens (soit +24% en 1 an), 77 actes de vandalisme (+20%), 67 vols déclarés dans les lieux de culte (+46%), 33 profanations (-15%) et 22 déclarations d’agressions physiques ou verbales aux personnes (+22%).

Dans chacune de nos vies, tant d’autres nouvelles, peuvent nous peiner ou nous accabler.

Faut-il nous lamenter ? Nous rebeller ?

Non ! Nous devons contempler Jésus sur la croix, c’est là qu’il nous attend : « prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt.XI,29). L’adversité nous encourage, fidèlement à l’Evangile, à être meilleur avec notre prochain (Mt.V-VII, discours sur la montagne) et à purifier notre pratique religieuse (Mt.XXI,23-XXV, enseignement de Jésus au Temple après les Rameaux). En toute occasion, nous sommes invités à suivre le Christ en implorant la force de l’Esprit-Saint. Comme l’enseigne le pape François dans sa belle exhortation apostolique de 2018 : « la sainteté est le plus beau visage de l’Eglise » (Soyez dans la joie et l’allégresse, n°10) ; une excellente lecture pour le carême.

Votre curé, l’abbé Olivier Nicque

 

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