Le Matin de Pâques

« Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un tremblement de terrer : l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s’assit. Il avait l’aspect de l’éclair et sa robe était blanche comme neige. A sa vue les gardes tressaillirent d’effroi et devinrent comme morts. Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : « Ne craignez point, vous ; je sais bien que vous cherchez Jésus le Crucifié. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez voir le lieu où il gisait et vite allez dire à ses disciples :  « Il est ressuscité d’entre les morts, et le voilà qui vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voilà je vous l’ai dit ». Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la nouvelle à ses disciples ».

(Matthieu : 28/6) 

« Les Evangiles synoptiques nous disent que quelques femmes observaient la mise au tombeau et Luc précise qu’il s’agissait des femmes « qui étaient venues avec lui de Galilée ».Il ajoute : « Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et le sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte. » Après le repos sabbatique, au matin du premier jour de la semaine, elles viendront oindre le corps de Jésus et effectuer ainsi la sépulture définitive. L’onction est une tentative pour arrêter la mort, pour soustraire le cadavre à la décomposition. Mais c’est un effort inutile : l’onction ne peut conserver le défunt que comme un défunt, elle ne peut lui redonner la vie.

Au matin du premier jour, les femmes verront que leur sollicitude envers le défunt et pour sa conservation a été une sollicitude trop humaine. Elles verront que Jésus ne doit pas être gardé mort, mais qu’il est vivant à nouveau et que seulement il vit véritablement. Elles verront que Dieu, d’une manière définitive et que lui seul peut réaliser, l’a soustrait à la corruption et ainsi au pouvoir de la mort. Cependant, dans la sollicitude et dans l’amour de ces femmes, le matin de la Résurrection est déjà annoncé. » (Benoît XVI Jésus de Nazareth- Tome II page 260) 

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