—     Edito de votre curé     –

 

  En février 1587 (il y a 435 ans), à Paris, saint François de Sales retrouvait la confiance en Dieu après deux mois d’une grave crise spirituelle qui l’avait plongé dans le désespoir le plus complet. L’étudiant des Jésuites de 19 ans s’était cru damné. Pourtant, dans un contexte fébrile, son âme retrouvait la paix…

  Alors, la France était déchirée par la 8ème des Guerres de religion : la guerre des trois Henri. Le royaume n’avait pas traversé pire situation depuis 100 ans. A Paris, la cour d’Henri III, qui se voulait conciliante, était pieuse le jour et dissolue la nuit avec les fameux « mignons ». Les calvinistes, avec Henri de Navarre (futur Henri IV), qui désiraient prendre le pouvoir pensaient que les hommes étaient prédestinés au salut ou à la damnation sans possibilité d’en changer l’issue. Enfin, un 3ème parti bousculait la société, autour du flamboyant Henri de Guise, qui souhaitait l’éradication  brutale du calvinisme et paraissait oublier la charité. La société était clivée.

  L’âme délicate de F. de Sales était bouleversée par le duel entre son idéal de vie et les tentations qu’offrait la jeunesse dans la capitale survoltée. D’intenses émotions broyaient son cœur. Mais, priant fidèlement au pied d’une statue de N-D. de la Délivrance, il fut brusquement sauvé de sa peur d’être condamné à l’enfer. Il comprit que l’amour de Dieu est plus puissant que tout et que Dieu seul nous sauve. Il vécut alors de cette Foi.

  Aujourd’hui, que Dieu nous convertisse à la vertu d’Espérance comme il le fit pour F. de Sales. Qu’Il nous conduise dans son Amour !

Votre curé, l’abbé Olivier Nicque.

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