—    Edito de votre curé    –

La société occidentale prône la tolérance et la liberté d’expression, elle prétend s’être émancipée du sacré qui aurait été synonyme d’obscurantisme. Pourtant, aujourd’hui, certaines conceptions de la liberté d’expression et la liberté de conscience, érigées comme absolues, chahutent les esprits de notre pays devenu multiculturel. Des dessins satiriques offensant une conviction religieuse, la restriction de la liberté de culte, ont manifesté que le droit seul ne résout pas tout. Plus puissant que le droit, pour vivre dans une société harmonieuse et pacifiée, la règle première est le respect des autres. C’est un principe moral. Narguer ou humilier une conscience n’aide pas à l’éclairer.

Le pape François rappelle dans son encyclique Fratelli tutti (tous frères) sur la fraternité et l’amitié sociale : « le bonheur de reconnaître l’autre. Cela implique l’effort de reconnaître à l’autre d’être lui-même et d’être différent. A partir de cette reconnaissance faite culture, l’élaboration d’un pacte social devient possible. » (§218) « Ce pacte implique aussi qu’on accepte la possibilité de céder quelque chose pour le bien commun. Personne ne pourra détenir toute la vérité ni satisfaire la totalité de ses désirs, parce que cette prétention conduirait à vouloir détruire l’autre en niant ses droits. La recherche de la fausse tolérance doit céder le pas au réalisme dialoguant de la part de ceux qui croient devoir être fidèles à leurs principes mais qui reconnaissent que l’autre aussi a le droit d’essayer d’être fidèle aux siens. » (§221)

Pour être ferment de paix, accueillons Jésus le roi de paix qui sauve le monde !

Votre curé, l’abbé Olivier Nicque

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