—    Edito de votre curé    –

 

   En cette année du 400ème anniversaire de la mort de st. François de Sales, l’exemple de ce docteur de l’Eglise (on l’appelle « Docteur de l’Amour divin ») est un immense secours.

   Certaines familles se sont disputées sur les questions du vaccin contre le Coronavirus. La guerre en Ukraine trouble les esprits. Des amis pourront s’opposer pour des questions politiques avec les élections. Mais le cœur du chrétien ne doit pas se laisser submerger par ces pièges. Dans l’histoire de l’Eglise, le témoignage de la vie des saints peut nous aider.

   St. François de Sales a vécu sa jeunesse dans les troubles ravageurs des guerres dites de religion. Cependant, dans ce contexte, il fut l’inlassable apôtre de la paix et de la charité chrétienne. Il n’a pas fuit les confrontations intellectuelles pour convaincre les âmes égarées dans l’hérésie et la violence. Son désir viscéral de conduire les hommes à Dieu rayonnait dans une charité pleine de douceur. Pour st. F. de Sales, le vrai moyen d’éteindre l’erreur est d’éclairer ; le vrai moyen de disposer les personnes à la lumière, c’est de les aimer. Et de donner le témoignage d’une vie chrétienne véritable.

   Quand la société souhaitait la guerre contre son adversaire  (en l’occurrence les Calvinistes de Genève), F. de Sales s’écriait : « je ne vous propose ni le fer ni la poudre ; je n’organise pas un camp de soudards sans foi ni piété, que notre camp soit le camp de Dieu[…] Il faut renverser les murs de Genève par des prières ardentes et lui livrer l’assaut par la charité mutuelle. » (Harangue pour la Prévôté, 1593)

Votre curé, l’abbé Olivier Nicque

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