l Edito de votre curé

L’origine du terme « chapelet » provient du fait qu’au Moyen Age, les communautés et les familles possédaient une statuette de la Vierge sur la tête de laquelle on déposait une couronne de roses. Cette coiffure florale a induit le mot chapeau, chapel en vieux français. Le soir, une prière était dite à partir de chaque rose, ce qui donnera également le nom de rosaire. On imagina alors de disposer sur un fil des grains de buis, d’olivier ou d’argent pour remplacer la série de fleurs plus fragile.                                            Sainte Brigitte d’Irlande (6ème siècle) organisa autour de ces grainsles prières du Notre Père et du Je vous salue Marie (à partir du texte biblique). Le sens du chapelet prit une tournure beaucoup plus mariale dès le 11ème siècle.              En 1571, l’importance du rosaire va connaître une popularisation extraordinaire. Lorsque les Turcs menacent et que leur flotte, supérieure en nombre, se tient aux portes de l’Europe chrétienne, le pape Pie V engage toute la chrétienté à prier le chapelet pour repousser l’assaut musulman imminent. Confiant, il reçoit la vision de la victoire avant même qu’elle soit reconnue et annoncée. Tout l’Occident célèbre avec action de grâces le miracle de Lépante et le rosaire devient la prière du peuple chrétien.

 

Abbé Christophe K.

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