Chers amis, au-delà de nos déficiences et de nos misères personnelles, il nous revient de poursuivre dans le monde, et d’abord dans notre pays, la gigantesque mission des disciples de Jésus-Christ, commencée il y a 20 siècles : l’annonce de la Bonne Nouvelle.           Or, aujourd’hui en France, comme dans toute l’Europe, notre situation ressemble à celle des chrétiens du Ve siècle dans l’Empire romain d’Occident, pris en étau entre une société en voie d’effondrement, à bout de souffle et la montée en puissance d’autres cultures et surtout d’autres religions incompatibles avec le message de JC. Comme nos aînés, nous sommes confrontés à l’avachissement progressif de notre propre civilisation, infidèle à ce qui a fait sa grandeur, vide de toute force spirituelle et à la puissance conquérante, non plus de hordes barbares, mais d’un Islam déterminé et violent, portant la mort au nom Coran.                                                           Chers amis, dans cette situation inquiétante, il faut faire acte de résistance, ne céder ni devant l’arrogance d’une religion belliqueuse, ni pactiser avec les idoles modernes qui anesthésient les âmes par le venin de l’indifférence, le culte abrutissant du bien-être et la prison du consumérisme. A vrai dire, ces dangers-là sont les plus insidieux et les plus redoutables car ils s’offrent à nous comme l’air qu’on respire et petit à petit contaminent nos âmes. Aussi, comme nos ainés dans la foi, il nous faut refuser de sacrifier aux idoles pour garder nos cœurs à Jésus-Christ. Et nous assistons aujourd’hui au développement ultime de cet individualisme effréné, avec le refus de l’ordre et des limites posées par le créateur, le dénis de notre condition même de créature et les conséquences funestes qui en découlent : la volonté de contrôler techniquement la vie humaine quitte à blesser sa dignité, le rejet de toute loi morale et même naturelle, vues comme des atteintes à la liberté alors qu’elle nous préserve d’agissements indignes ou encore les projets fous du transhumanisme cherchant à fabriquer un être humain augmenté mais spirituellement démuni. Il importe de ne pactiser, en aucune façon, avec ces nouvelles idoles, incompatibles avec notre vie d’enfants de Dieu.

Il faut les fuir et les combattre avec la même énergie et la même ténacité que celles des martyrs des premiers siècles qui nous ont tracé la voie de la fidélité à Dieu. Si le sel vient à s’affadir, avec quoi va-t-on le saler ? Pour autant notre mission ne peut s’arrêter là : nous n’avons pas seulement vocation à nous prémunir contre les dangers du monde mais à porter haut la bannière de Jésus-Christ pour que les paroles de feu de l’Evangile embrasent toute la terre, illuminent les cœurs et les consciences. Notre mission est aussi urgente et impérieuse qu’au temps des Apôtres et nous sommes dépositaires des mêmes dons sacrés                                                          Le jour de Pentecôte, daigne le Saint-Esprit allumer en nous le feu de son amour pour que nous marchions avec fidélité derrière la cohorte de héros, de saints et de martyrs qui nous a précédés.

L’abbé Christophe Kowalczyk- Curé 

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