Depuis quelques années circulent dans certains milieux d’Église les révélations privées d’une personne qui a pris le pseudonyme de Maria Divine Mercy (Maria de la Divine Miséricorde).

Ces révélations privées contiennent plusieurs éléments qui sont contraires à l’enseignement de l’Église et ne correspondent pas aux critères d’évaluation appliqués par l’Église pour l’authentification de révélations privées.

Ces révélations n’ont donc jamais été authentifiées par l’Église et plusieurs évêques se sont prononcés à travers le monde afin de mettre en garde contre ces révélations et aussi pour les condamner parce qu’elles contiennent des erreurs et provoquent des attitudes schismatiques.

Je ne peux que joindre ma voix à celle des autorités de l’Eglise qui ont réfuté les « révélations privées » faites à Maria de la Divine Miséricorde et ont interdit qu’elles soient diffusées, promues et utilisées et je mets en garde les fidèles contre celles-ci.

Les messages contiennent certaines erreurs théologiques et historiques, dont certaines entrent dans la catégorie du millénarisme factice, et ils sont plus susceptibles de provoquer la peur que la paix de l’Esprit. Ils jouent sur des éléments de la foi catholique pour mieux la saper en son cœur. De plus, ils sont outranciers dans leurs affirmations contre le pape François. Par conséquent, les messages de Maria Divine Mercy ne doivent pas être pris au sérieux, discutés ou distribués au sein de nos paroisses.

Ce message erroné est extrêmement dangereux pour tout membre de l’Église catholique, car il risque de conduire au « schisme » formel ou à la séparation avec l’Église catholique, qui est le « refus de la soumission au Souverain Pontife ou de la communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis » (Code de droit canonique [CIC] n. 751). 

L’abbé Christophe Kowalczyk- curé

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