Le 11 février 1858 commençait un cycle de 18 apparitions qui allaient non seulement transformer la vie de la petite Bernadette et de sa famille, mais aussi transformer l’Eglise, mais encore la vie d’un grand nombre de malades et de chrétiens. 

Le message que Notre-Dame délivre à Lourdes est un appel à la conversion, à la vie chrétienne.  

On peut être baptisé, mais ne pas vivre chrétiennement.

A Lourdes, Notre-Dame nous redit que les petits, les malades ont la priorité dans le cœur de Dieu. 

Ils sont ceux qui accueillent le plus facilement l’Evangile.

Marie, à Lourdes, est venu encourager l’Eglise, la fortifier, lui rappeler sa vocation à l’action de grâce et à la prière de louange. Nous rappeler à nous, chrétiens, à travers la petite Bernadette, 

la beauté de notre appel, la grandeur du projet de Dieu sur chacun de nous, aussi petit, aussi pauvre, aussi malade que l’on soit.

Dans son message pour la journée mondiale des malades, le Pape François demande pour nous la sagesse du cœur. C’est une sagesse, écrit-il, qui nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers nos frères malades, nous ouvrir à leurs souffrances et reconnaître en eux l’image de Dieu. 

C’est une sagesse qui nous porte à rester là, auprès d’eux et à passer du temps avec eux. Souvent sans pouvoir rien faire de concret ; sans pouvoir guérir leur mal.

En étant seulement présent, sans rien dire. Dans ces moments -là il n’y a plus que l’amour qui parle. Et qui console par un simple regard, par une simple présence.  Ce temps est sacré, écrit le pape, parce qu’il est une louange qui monte vers le Père pour ce frère ou cette sœur qu’il nous a confié. 

Et cette louange nous conforme à Jésus qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir.

L’histoire de l’Eglise, c’est d’abord une histoire d’amour, reçu et donné ; reçu de Dieu et donné aux hommes. 

Avec Marie, à Lourdes, nous sommes à la fois les acteurs et les témoins de cette histoire.