SERVICES FUNEBRES

La famille s’adresse d’abord aux pompes funèbres qui contactent directement M. le Curé

Pour les OBSEQUES, l’heure et le lieu des cérémonies sont toujours fixés directement par la Communauté de paroisses et les entreprises de Pompes funèbres, dans la plus grande sollicitude pour les familles en deuil, pour éviter qu’il y ait deux enterrements en même temps au même endroit.

Mise en bière, célébration, inhumation : les gestes d’accompagnement du défunt sont forts, intimes et collectifs.

Appliquer ce rituel, le rendre vivant et visible, c’est aussi espérer la possibilité d’un aujourd’hui meilleur pour le défunt.

  1. Autour du corps, le visage découvert

Visite au défunt, veillées, adieu au visage avant la fermeture du cercueil et la levée du corps.

  • Temps des sens (vue, toucher et ouïe). La mort a une parole à nous dire…
  • Temps de l’intimité : prise de conscience de la perte.
  • La prière de l’Église invite, tout en regardant le visage de l’être aimé, à porter nos regards plus loin, vers celui du Christ : « Seigneur nous tournons vers toi notre regard à l’heure où disparaît ce visage qui nous est cher ».
  1. La célébration à l’église

Un rassemblement ouvert, dans un lieu public, l’accueil d’une communauté, une préparation, la lecture de textes, un temps de prière… La Parole de Dieu s’enracine dans l’expérience humaine.

« Mes bien aimés, parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie ».

Première lettre de saint Jean, chapitre 3

L’encensement et la bénédiction sont des rites efficaces : hommage au défunt en encensant son corps (on honore le corps, don de Dieu, Temple de l’Esprit, marqué des signes du Christ que sont le baptême, et l’Eucharistie) et rappel du baptême par l’aspersion. Toute l’assemblée est invitée à ce geste de bénédiction

La dimension collective s’épanouit. On se retrouve, on se réconcilie parfois. Le tissu social vit un temps fort.

  1. L’adieu au cimetière ou crématorium, porteur de signes essentiels

Rite d’affectation par lequel les vivants mettent les morts à distance de leurs lieux de vie, pèlerinage sur la tombe moments forts de souvenir. L’existence de ce lieu de mémoire servira la nécessaire inscription de tout être vivant dans une filiation.

Enfin, l’inhumation manifeste la remise à Dieu de tout l’être défunt, dans l’attente de sa résurrection.

En cas de crémation, les cendres peuvent avoir trois destinations possibles : soit conservées dans l’urne cinéraire déposée dans un cimetière, soit dispersées dans l’espace d’un cimetière ou d’un site cinéraire appelé « jardin du souvenir », soit dispersées en pleine nature, sauf sur les voies publiques. Pour l’Église, il est important que subsiste un lieu de mémoire. Les vivants peuvent être en risque. C’est pour cela qu’elle ne favorise pas la dispersion des cendres. Mais son souci d’accompagnement lors des funérailles veut aussi prendre en compte ceux qui souhaitent cette dispersion. Cependant, pour éviter une décision trop précipitée, elle accueille en dépôt temporaire les urnes cinéraires.

En conclusion, les rites de mort sont profondément incarnés. Le message de la foi passe par cette incarnation : il existe un véritable ministère de la gentillesse, de l’aide, de la solidarité (confréries) et pour transcender la condition humaine il faut d’abord l’accueillir pleinement

La famille s’adresse d’abord aux pompes funèbres qui contactent directement M. le Curé.