Jésus et les aveugles de Jéricho :

« Or voici que deux aveugles étaient assis au bord du chemin ; quand ils apprirent que Jésus passait, ils s’écrièrent : « Seigneur ! Aie pitié de nous, fils de David : »… La foule les rabroua pour leur imposer le silence ; mais ils redoublèrent leurs cris : « Seigneur ! Aie pitié de nous, fils de David ! » Jésus s’arrêtant, les appela et leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? – Seigneur, répondent-ils, que nos yeux s’ouvrent ! » Pris de pitié, Jésus leur toucha les yeux et aussitôt ils recouvrèrent la vue. Et ils se mirent à sa suite ».

Matthieu 20/34)

« Guérir est une dimension essentielle de la mission apostolique et de la foi chrétienne…

« Le pouvoir de chasser les démons et de libérer le monde de leur sombre menace pour le tourner vers le Dieu unique et vrai, ce pouvoir-là exclut toute compréhension magique de la guérison, car la magie tente justement d’utiliser ces forces occultes… Le pouvoir de guérir est contraire à la magie, il exorcise le monde y compris dans le domaine de la médecine. Les guérisons miraculeuses révèlent Dieu dans son pouvoir bienfaisant sur le monde. Elles sont par essence des « signes » qui renvoient à Dieu lui-même et qui sont destinés à mettre l’homme en mouvement vers Dieu. Seul le chemin d’union progressive avec lui constitue le vrai processus de guérison de l’homme.

Ainsi les guérisons miraculeuses opérées par Jésus lui-même et par les siens sont un élément second dans l’ensemble de leur activité, dans laquelle est en jeu la réalité la plus profonde, le « Royaume de Dieu » précisément, c’est-à-dire le fait que Dieu règne en nous et dans le monde. De même que l’exorcisme chasse la peur des démons et lègue à la raison humaine le monde qui provient de la raison de Dieu, de même l’acte de guérir grâce au pouvoir divin est un appel à croire en Dieu et à mettre les forces de la raison au service de la guérison. Il s’agit toujours là d’une raison très ouverte, qui perçoit Dieu et qui, de ce fait, reconnaît l’homme en tant qu’unité de corps et d’âme. Pour réellement guérir l’homme, il faut le concevoir dans sa totalité et savoir que sa guérison définitive ne peut venir que de l’amour de Dieu. »

(Benoît XVI –Jésus de Nazareth Tome I page 200)

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