Les noces de Cana :

« Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée. La mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or, il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont plus de vin. » Jésus lui répond : «  Que me veux tu femme ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit aux servants : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »

Il y avait là six jarres de pierre, destinées aux rites de purification des Juifs ; elles contenaient chacune deux ou trois mesures. « Jésus dit aux servants : « Remplissez d’eau ces jarres ». Ils les remplirent jusqu’au bord. « Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l’eau changée en vin ; comme il en ignorait la provenance, tandis que les servants la connaissaient, eux qui avaient puisé l’eau, le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont gais, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant ! » Il l’accomplit à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. »

(Jean : 2/7)

« Au premier abord, le miracle de Cana semble sortir un peu du cadre des autres signes accomplis par Jésus….

« Jésus dit à Marie que son « heure » n’est pas encore venue. Cela signifie dans un premier temps qu’il n’agit pas et ne décide pas selon sa propre volonté, mais toujours en harmonie avec la volonté du Père, toujours à partir du dessein du Père…

«L’heure de Jésus, l’heure de sa « gloire », commence au moment de la Croix, et c’est là son lieu historique. Au moment où les agneaux de Pâques sont sacrifiés, Jésus verse son sang en tant qu’agneau véritable…

« Si à cet instant Jésus évoque son heure devant Marie, il lie ainsi le moment présent au mystère de la Croix en tant qu’il est le moment de sa glorification. Cette heure n’est pas encore venue, et il fallait que ce soit tout d’abord précisé. Et pourtant, Jésus a le pouvoir d’anticiper cette « heure » par un signe mystérieux. Le miracle de Cana se caractérise comme une anticipation de l’heure ; il est donc intrinsèquement lié à celle-ci.

«  Comment pourrions-nous oublier que ce mystère émouvant de l’heure anticipée existe encore et toujours ? A la demande de sa mère, Jésus anticipe symboliquement son heure tout en renvoyant à celle-ci. La même chose se produit toujours à nouveau dans l’Eucharistie. Exauçant la prière de l’Eglise, le Seigneur anticipe en elle son retour…

« Ainsi nous commençons à comprendre le miracle de Cana. Le signe de Dieu est l’abondance. » (Benoît XVI : Jésus de Nazareth tome I page 276)

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